Les statues peuplant l’intérieur de la chapelle

par Pierre Bléavec

  • Une vierge du XVIIe siècle, dont l’enfant Jésus touche le sein droit, elle est connue sous le vocable de Notre Dame de La Clarté
  • Saint Jean Baptiste XVIIe siècle, dont la peau et la tête de chameau lui pendent entre les jambes
  • Notre Dame de Pitié XVIe siècle, œuvre d’importation en tuffeau des bords de Loire, conserve au revers du manteau des mouchetures d’hermines
  • Saint Michel XVIIe siècle, terrassant un dragon tricéphale
  • Saint Fiacre XVIIe siècle, moine protecteur des jardiniers, on le voit la pelle à la main et tenant un livre
  • Saint Isidore début du XIXe siècle, en costume breton, chapeau rond, cheveux longs, chupen bleu et blanc à motifs, cet immigré venu d’Espagne veille sur l’agriculture, on le voit avec une bêche et une faucille. On pourrait s’étonner de l’existence d’un culte à Saint Isidore en Bretagne. Cette dévotion fut suscitée par le père Maunoir lors de ses prédications au XVIIe siècle
  • Saint Diboan XVIe siècle, ici nous voyons que le nom du saint s’efface derrière son pouvoir thérapeutique, ainsi naquit Diboan, le saint de la délivrance « Sant Tu Pe Du » car on lui demandait de faire passer le malade d’un bord ou de l’autre. Dans les années 1990, le recteur de Tréméven avait affirmé à l’écrivain Charles Floquet, que dans sa paroisse on considérait que Diboan était le surnom d’Yvi
  • Saint Urlou XVIe siècle, il s’agit de saint Gurloës que la tradition a transformé en saint Urlou, il fut le premier abbé de l’abbaye bénédectine de Sainte-Croix créée à Quimperlé en 1029, sa présence ici nous rappelle l’importance de l’abbaye de Saint Croix dans la fondation de Locmaria-An-Hent
  • Saint Félicité veuve et martyre, panneau polycrhome du XVIIIe siècle
  • Vierge à l’Enfant, XVIIIe siècle, l’enfant tient dans une main un globe, et avec l’autre main caresse les cheveux de sa mère
  • Saint Roch XVIe siècle, il nous montre son genou, protecteur contre la peste
  • Saint Sébastien XVIIe siècle, attaché à un arbre, le corps percée de deux flèches, il est le recours universel contre la peste
  • Saint Symphorien XVe siècle, le martyr d’Autun, pourvu de deux épées, le jeune guerrier présente sa tête entre ses mains
  • Un Christ en croix XVIe siècle, sur un des piliers de l’ancien arc diaphragme (sa restauration a commencé en 2005, son retour à Locmaria le 15 mars 2006)