Principaux Conflits commémorés 1914-18 et 1939-45

Descriptif:

Pilier commémoratif avec obélisque

Les obélisques et les pyramides prennent racine dans l’histoire. En effet, la tradition des pierres levées remonte aux temps les plus anciens, et semble être un symbole universel : signe de fécondité mais aussi fixateur d’esprit)

Piédestal crénelé , entourage avec obus ( signes de mort, fichés comme des trophées, les obus délimitent généralement l’espace sacré, la barrière entre le monde des vivants et le monde des Morts)

Croix de guerre au sommet instituée en 1915 et plus haute distinction militaire due aux « Soldats morts pour la France », c’est une croix de Malte posée sur deux glaives entrecroisés, symbolisant l’esprit de la noblesse militaire, qui porte en son centre l’effigie de la République).

Inscription : AUX ENFANTS DE SAINT-YVI MORTS POUR LA FRANCE GUERRE DE 1914 – 1918

Histoire du monument:

Une délibération du 25 juillet 1920 a demandé de former un comité pour le projet de l’érection d’un monument aux Morts pour la patrie : Président : BLEUZEN Jean-Marie, Maire – Vice-Président : DARGORN Louis – Trésorier : LE CLEAC’H Alain et Secrétaire : GUILLOU Jean-Marie.

COÛT : 2 500 F ou 2 600 F si avec 3 ou 4 marches, prix avec la fournitures de pierrers taillées à prendre à la carrière, nécessaire pour l’élévation du monument ;

PRESTATAIRE : ROLLAND et CALVEZ, carriers de SAINT EVARZEC . Il a été construit à côté de l’église.

Déplacement du MONUMENT aux MORTS dans le cimetière

Délibération du 2 octobre 1974 : Projet d’aménagement du placitre et déplacement du monument aux morts

Listes des saint-yviens morts pour la France lors de la guerre 14-18

Classe 1888 BLEUZEN R. Maréchal des Logis 24-9-18
Classe 1917 BLANCHARD H. 401e I. 4-5-18
Classe 1914 BLANCHARD Y. 168e I 25-9-15
Classe 1905 BOURBIGOT P. 318e I 29-12-15
Classe 1914 BOURBIGOT L. 411e I 1-7-16
Classe 1912 BOSSER P. 272e I 10-10-18
Classe 1917 BOURHIS R. 4e Tirailleur 21-8-17
Classe 1916 COTTEN J. 67e I 13-10-16
Classe 1912 COTTEN J. M. 67e I 6-4_18
Classe 1916 DAGORN P. 128e I 30-11-14
Classe 1915 DAOUDAL P. L. 64e I 1-10-18
Classe 1918 FRENAY R. 63e I 24-10-18
Classe 1911 GOARANT J. L. 71e I 10-11-14
Classe 1905 GOARANT P. 118e I 17-8-16
Classe 1916 GOARANT G. 93e I 3-8-17
Classe 1917 GOARANT F. 272e I 8-8-18
Classe 1899 GOURLAOUEN F. 366e I 4-9-16
Classe 1916 GUERNALEC L. 6e I 3-11-17

Classe 1911 GOURMELEN P. 71e I 29-8-14
Classe 1904 GOURMELEN G. 118e I 27-11-15
Classe 1912 HILY C. 132e I 26-4-15
Classe 1913 HILY J. L. 19e I 12-7-16
Classe 1916 HILY P. 9e Zouaves 9-7-16
Classe 1907 HÉMON Y. 318e I 27-8-14
Classe HORELLOU Y. 9e Zouaves 9-7-16
Classe JEANNÈS J. 1e Zouaves 16-5-15
Classe 1915 JOURDAIN J. M. 147e I 4-9-16
Classe 1905 JOURDAIN J. M. 118e I 25-9-15
Classe 1905 KERJOSE L. 90e Art. Ltie 2-9-15
Classe 1900 LANDREIN C. 355e I 8-10-14
Classe 1908 LANDREIN V. 118e I 27-9-14
Classe 1911 LAMEZEC Y. 21e I 29-9-18
Classe 1916 LANCIEN R. Caporal 264e I 10-11-18
Classe 1897 LE DON G. 328e I 28-12-14
Classe 1897 LE DOEUFF M. 328e I 30-10-15
Classe 1915 LE CLEARC’H A. 48e I 16-9-15

Classe 1898 LE BRETON J. 33e IC 16-3-15
Classe 1897 LE TYRANT F. 328e I 18-4-15
Classe 1909 LE GOC P. 62e I 25-9-15
Classe 1899 LE CLOANEC J. 208e I 8-10-17
Classe 1917 LE MEUR J. 48e I 17-2-19
Classe 1916 LE GOFF Y. 12e I 10-6-18
Classe 1906 LE BROUST R. 271e I 30-8-14
Classe 1903 LE ROUX G. 148e I 20-11-15
Classe 1912 LE TYRANT Ch. 3e Artie. Cl. 14-8-17
Classe 1902 LE TYRANT E. 108e Artie Le. 18-8-18
Classe 1916 LE FLOC’H C. 289e I 1-2-17
Classe 1909 LE SAUX Y. 118e I 24-12-14
Classe 1897 MÉRIADEC G. 328e I 31-3-15
Classe 1904 NIGER F. 301e Artie. Le. 1-6-20
Classe 1910 NIVINOU J. 7e I 24-4-18
Classe 1916 NADER Y. 73e I 5-9-16
Classe 1894 PLONÉIS 272e I 4-3-15
Classe 1912 PLONÉIS J. L. 62e I 25-9-15
Classe 1912 PORTAL R. 120e I 10-4-16
Classe 1907 PORTAL P. 118e I sous-lieutenant 6-10-16
Classe 1906 POUDER C. 37e I 25-9-15
Classe 1918 PÉLÉTER G. 65e I 4-8-18
Classe 1906 PELLETER L. 118e I 25-9-15
Classe 1901 QUÉRÉ J. M. 94e I 29-4-15
Classe 1900 QUÉRÉ H. 148e I 13-9-18
Classe 1907 QUÉMÉRÉ A. 155e I 26-7-15
Classe 1906 RIOU L. M. 66e I 27-4-15
Classe 1918 RANNOU J. 328e I 9-10-18
Classe 1913 ROUAT J. 2e I cl. 18-11-18
Classe 1911 RANNOU C? Caporal 19e I 31-10-15
Classe 1915 SANCÉAU Y. 155e I 16-4-17
Classe 1900 SALAUN J. 329e I 4-7-16
Classe 1904 COSQUÉRIC J. L. 248e I 17-5-19
Classe 1916 VINCOURT A. 53e I 5-4-17
Classe 1910 GUEN P. 3e Art. 9-10-15
Classe 1919 GLÉMAREC L. 410e I 7-15-20
Classe 1919 VINCOURT G. 128e I +-10-19

Listes des saint-yviens morts pour la France lors de la guerre 39-45

COSQUÉRIC François Classe 1937 11e Bon Me. 18-5-1944
GUILLOU Alain Classe 1930 337 RI 5-1940
GOURMELEN Yvon Classe 1923 402 DCA 18-2-1940
LAHUEC Yves Classe 1933 48 RI 1-11-1940
LALLAIZON Yvon Classe 1936 65 RI 26-5-1940
LE MAO Robert Classe 1942 FFI 17-8-1944
LE SAUX Alain Classe 1934 137 RI 1-6-1940
SALAUN André Classe 1929 228 RAL 7-12-1941
TROALEN Jean Classe 1930 337 RI 16-5-1940
LE GALL Pierre Classe 1937 4e 8-4-1949

A signaler aussi

Morts de la guerre 1946-1954

LE GALL Pierre Joseph Marie (né le 11-09-1917, tué dans une embuscade, entre Luong et Song Luy province de Binh Than – Guerre d’indochine)

Morts sur les théâtres d’opérations extérieurs (1905-1962)

GLEMAREC Louis Pierre Marie [né le 19-02-1899 DCD le 28 mai 1920
Damas (Cilicie)

NOTES GENERALES SUR LES MONUMENTS AUX MORTS

Un monument aux morts est un monument érigé pour commémorer et honorer les soldats, et plus généralement les personnes, tuées ou disparues par faits de guerre ; Les monuments aux morts sont des lieux de cérémonies régulières ou exceptionnelles qui commémorent les évènements auxquels ils sont consacrés.

C’est la guerre franco-prussienne de 1870-1871 qui verront apparaître les premiers Monuments aux Morts du pays , puis après la guerre 1914-1918 et se prolongent tout au long du XXème siècle.

L’épitaphe la plus courante est Morts pour la France sauf l’Alsace-Lorraine qui grave un Morts à la Guerre bien compréhensif.

Qui fait construire les monuments aux morts ? Il n’existe pas d’obligation légale d’ériger un monument, mais la loi du 25 octobre 1919 sur la « commémoration et la glorification des morts pour la France au cours de la Grande Guerre » y incite par l’institution d’une subvention de l’État, laquelle sera supprimée en 1925.

L’emplacement du monument : On trouve généralement les monuments aux morts implantés dans un espace public (sur la place, près de la mairie ou de l’école…), permettant de faire le lien entre le champ de bataille et l’arrière et suffisamment vaste pour recueillir un rassemblement, contrairement aux plaques commémoratives placées dans des édifices publics (dans l’église, le parc, la gare…). De même, la plupart de nos monuments sont orientés face au front, et donc face à l’ennemi. Leur fonction n’est pas seulement de célébrer le souvenir des morts de guerre mais aussi de désigner un lieu pour les manifestations commémoratives. Il ne faut pas ici oublier de mentionner ceux qui sont directement implantés dans le cimetière communal.

Des matériaux variés :La grande majorité des monuments aux morts qui ont été érigés sont en pierre mais on trouve également, de manière plus ponctuelle, d’autres matériaux comme le bronze ou plus rarement le marbre et le granit. Ces matériaux sont ceux qui ont été utilisés pour de tels ouvrages dès l’Antiquité par les Égyptiens, les Grecs ou les Romains. Ils ont montré qu’ils étaient à l’épreuve du temps et renvoient à l’idée d’éternité.

Les Monuments aux Morts sont souvent oubliés; pourtant ils sont tranche d’Histoire importante et douloureux rappel des folies humaines.