R:1924042200PMFR29272035 Mariage Le Gac/Bleuzen

Mariage de Mathieu Marie Le Gac et Anna Cécile Françoise Marie Bleuzen

LE GAC Mathieu Marie Cordonnier, âgé de 22 ans , né le 20/12/1901 à Rosporden fils de Alain François, Facteur des postes , présent et de Marie Joséphine Le BOURHIS, Ménagère , présente Notes époux : Le marié et ses parents sont domiciliés à Rosporden

BLEUZEN Anna Cécile Françoise Marie Cultivatrice, âgée de 19 ans , née le 22/11/1904 à Saint-Yvi fille de Jean, Cultivateur , présent et de Caroline LE GAC, Cultivatrice , présente Notes épouse : La mariée et ses parents sont domiciliés à Saint Yvi

Témoins : Yves Le Bourhis, cultivateur à Scaër - Pierre Bleuzen, cultivateur à Saint Yvi, témoins majeurs _____________________________________________________

ROSPORDEN

Noce Bretonne — Mardi on célébrait à Rosporden le mariage de M. Mathieu Le Gac avec Mlle Anna Bleuzen, fille du maire de Saint-Yvi.

La bénédiction nuptiale, donnée par M. l’abbé Le Mao, vicaire à Quéménéven, eut lieu à Saint-Yvi. À cette occasion, l’orchestre de M. Le Bourhis, de Quimper, contribua par ses beaux morceaux de musique à rehausser l’éclat de la cérémonie et à lui donner une solennité inconnue jusqu’ici à Saint-Yvi.

À l'issue de la messe de mariage, un imposant cortège, autos, camions, voitures et bicyclettes enrubannées, accompagna les nouveaux mariés à Rosporden où les repas de noce devaient être servis chez Mme Le Gac.

Toute la population de Saint-Yvi tint à apporter en cette circonstance à son dévoué maire le témoignage de sa profonde sympathie. Et certe, de mémoire d’homme, Rosporden ne vit jamais une si belle noce : on comptait à midi 747 convives et le soir près de 800.

Le soleil égaya de ses rayons la beauté de cette fête et permit aux coquettes Bretonnes d’arborer leur splendide toilette, toute de velours et de perles.

Rosporden, Saint-Yvi, Elliant, Melgven, Fouesnant, menèrent un contingent de belles filles toutes cousues d’or, à tel point que l’étranger de passage aurait pu se croire à un concours de costumes.

Après les danses au biniou, un grand bal termina la journée avec le concours de la musique de Pont-Aven, habilement dirigée par M. André Gourmelen. Ce ne fut que tard dans la soirée que la foule se sépara en se promettant de garder à jamais le souvenir de cette noce mémorable.

Nous offrons aux jeunes époux nos meilleurs vœux de bonheur.

source: Le Finistère du 3 mai 1924